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La cérémonie de remise du prix PaxSahel s’est déroulée le vendredi 29 novembre 2019 à Ouagadougou sous le parrainage du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon SAWADOGO. Organisé par le Réseau d’initiative des journalistes (RIJ), ce prix a pour but d’encourager l’excellence dans la profession de journalisme.

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Ils sont nombreux dans la corporation mais trois journalistes sont montés au plus haut niveau de la compétition. Pour connaître les élus du jour, des confrères endimanchés et bien parfumés. Ils proviennent pour certains de la presse publique et pour d’autres des privées.
Cette cérémonie de distinction de journalistes rompus au journalisme sensible aux conflits (JSC) était à sa 3ème édition ce vendredi 29 novembre 2019 et personne ne voulait se faire conter. Représentants d’ONGs, d’association professionnelle des médias, de journalistes, d’hommes politiques…. ne se sont pas fait prier.
Souaïbou NOMBRE, Oswald Gaétan SOMDA, Ismaël COMPAORE voici les noms qui ont retentis forts au cours de cette cérémonie du 29 novembre dernier à l’hôtel Amiso à Ouagadougou. Ils venaient ainsi de confirmer tout le bien qu’on pense d’eux. Souaïbou NOMBRE par son article intitulé « crise à Bani : la commune se meurt » a séduit le jury en catégorie Presse écrite. Le jury constitué de Baba HAMA, Mafarma SANOGO et Paténéma Oumar OUEDRAOGO lui a attribué à l’occasion la note de 13,97 sur 20. En catégorie radiodiffusion, Oswald Gaétan SOMDA est sorti du lot avec son article qui a porté sur le drame de YIRGOU. Le jury constitué de journalistes chevronnés lui a attribué la note de 16, 32 sur 20. En catégorie Télévision, c’est Ismaël COMPAORE qui a émergé du lot avec son article intitulé « Cri de déplacés internes de BARSALGHO ». Les lauréats ont bénéficié tous d’un ordinateur, d’une enveloppe de 500 000 francs CFA, d’une attestation.

Des partenaires attentionnés
« J’ai accepté d’être le parrain parce que en réalité vous œuvré dans le domaine du sensible. De par vos reportage, votre manière de communiquer vous contribué à apaiser les cœurs, à calmer les conflits (…) face à vous des journalistes d’un autre ordre qui avec des mégas et une connexion internet fluide, pensent qu’ils sont des journalistes rompus à la tâche. Et pourtant attisent les tensions », c’est en ces mots que du haut de la tribune, le ministre d’Etat, Siméon SAWADOGO a salué le travail remarquable des hommes de média. Convaincu que son département abat le même boulot que les hommes de média, il a souhaité que ceux-ci travaillent dans les cadres sérieux qui leur sont confiés à la cohésion sociale. « Le journaliste se doit d’aller au-delà de son rôle classique de sensibilisation ». Ses lauriers ont été adressés au RIJ pour ses qualités de rassembleur.
Romaine BAKOUAN/ZIDOUEMBA a dans son speech salué le travail remarquable que l’équipe du comité d’organisation a abattu. Les présentant, elle a modestement reconnu que le RIJ est une famille, une équipe. Et à la coordonnatrice du RIJ de saluer l’engouement suscité de plus en plus par le prix. Au total 27 œuvres ont été présentées sont 3 du Mali. Le Niger a également participé à la compétition avec une œuvre.
Carine DEBRANBADERE, Coordonnatrice de la Deutsche Welle Akademie (DWA) au Burkina Faso a rappelé les missions de cette structure qui accompagne le RIJ dans la mise en œuvre de ses activités. Elle a souhaité que les articles et productions des journalistes s’orientent dans le genre Journalisme sensible aux conflits (JSC) pour, selon ses dires, « donner la parole aux petites gens ». Celle que les journalistes du RIJ appellent « maman » a salué le travail fait par la structure et a promis, compte tenu du caractère sérieux de la coopération de la poursuivre pour des lendemains meilleurs pour les deux parties. Ainsi, le ministre d’Etat tout comme la DWA a promis de soutenir et aussi de faire la promotion de l’activité partout où besoin sera. Un coup de pouce intentionnel qui va certainement se concrétiser !
Ernest BONDAONE.
Publier le 4 décembre 2019

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