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La semaine mondiale de l’éducation par les médias et l’information (SMEMI) débutée le 24 octobre dernier se poursuit au Burkina Faso. Le lundi 28 octobre 2019 au siège de Educommuniafrik, au secteur 42, s’est ouvert le deuxième atelier de cette semaine. Organisée par ladite structure cette activité a pour but d’inciter les jeunes à une communication plus responsable à travers les médias.

Plus jamais les participants et participantes n’écriront sur les réseaux sociaux et dans la presse sans faire attention aux conséquences fâcheuses qui pourraient en découler. C’est l’objectif que se sont fixés les organisateurs de l’atelier de production ouvert ce lundi 28 octobre à Ouagadougou. La présente édition, la première au Burkina Faso a pour thème " Jeunesse et médias ". Dans le monde cependant, elle est la 8éme depuis son institution par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation et la science (UNESCO). Selon Ousmane Sawadogo, secrétaire général de Educommunicafrik et coordonnateur général de la SMEMI, le présent atelier de production qui se veut pratique se justifie entièrement. Avec des smartphone et des mégas, les jeunes pensent être des journalistes ou pensent pratiquer du journalisme. " Il est nécessaire d’éduquer la jeunesse à l’utilisation des médias (…) car les acteurs s’érigent en journalistes sans avoir les bases requises ", ajoute-t-il. Les médias pour lui sont des tribunes d’expression pour les jeunes mais les médias traditionnels, eux-mêmes mieux outillés, peuvent être des sources de problèmes au sein de la société dans laquelle ils se trouvent. " C’est vrai que l’une des missions régaliennes des médias est le développement social mais si les médias sont mal utilisés, ils peuvent mettre en péril les la cohésion social ". Et de citer des cas comme ceux du Rwanda ou encore de la Côte d’Ivoire en pleine crise.

Cas malheureux de l’étudiant !
Une affaire qui défraie la chronique par rapport à l’utilisation des réseaux sociaux c’est l’affaire de l’étudiant qui a appelé à l’extermination d’une communauté dans notre pays et a été emprisonné par la Justice. Regrettant cette malencontreuse affaire, les responsables appellent à plus de responsabilité des jeunes sur les réseaux sociaux. Comme pour dire plus jamais ça, ils disent s’inscrire dans la formation continue des jeunes. Ainsi donc, cet atelier de formation tombe bien. Il a pour but selon les organisateurs de canaliser la responsabilité des jeunes sur les réseaux sociaux. " Il s’agit donc de rappeler que l’internet est un espace régulé (…) et ce qu’ils disent peuvent les condamner. Il s’agit donc de donner aux participants des clés pour décrypter les articles de presse et faire connaissance avec les règles de déontologie du métier ", nous a confié M. SAWADOGO. " L’étudiant Aimé Nikiema qui a été déposé à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) attendant son jugement l’a fait peut-être pas par volonté mais par ignorance ", a déclaré avec regret le coordonnateur général. Pour le formateur et journaliste, Célestin Moukoun Dabiré, cette formation sera " beaucoup plus pratique que théorique. Il s’agira de les éclairer à travers des modules sur " règles d’éthique et de déontologie du journalisme ", " les genres journalistiques (…) On ne ferait pas d’eux des journalistes en trois (03) jours. Notre démarche consistera à les aider à produire des contenus responsables à travers leurs diverses publications sur les réseaux sociaux, plus prisés aujourd’hui par les jeunes ". Roger SAWADOGO.

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