Une formation des hommes de médias et des relais communautaires du Soum s’est tenue le mardi 20 août 2019 dans la salle de réunion de la mairie de Djibo. Le thème de cette enseignement est " promotion de la culture de la paix et de la cohésion sociale dans la région du Sahel ". Elle a regroupé une centaine d’acteurs autour de la problématique de la paix. Il s’est agi de renforcer la résilience de ces acteurs locaux face aux conflits et à l’extrémisme violent. D’autre part des techniques de collecte, de traitement et de diffusion des informations de façon professionnelle ont été présentés aux hommes de médias dans cette zone où la fréquence des attaques terroristes est rapprochée.
Chaque jour dans ce monde, l’actualité fait cas d’attentats, de meurtres, des guerres. Celles-ci viennent de débuter ou s’enveniment du fait de la radicalisation des acteurs en présence. Suivre l’actualité dévient comme ouvrir un vaste journal nécrologique.
Certes les crises sont inhérentes à toute vie. Cependant, la réalité est que l’homme a besoin de paix pour vivre. Il en a besoin aussi pour mener des actions de développement. Dans des zones en phases à de multiples attaques terroristes comme le Soum, les hommes de média ont certes la bonne foi mais les outils nécessaires manquent. Certains d’entre eux ont bénéficié de formations sur la problématique mais il n’est jamais de trop de s’abreuver à la fois à la source du savoir.
Aux côtés des hommes de médias, les relais communautaires qui relaient les informations de la " station-mère ". Ceux-là sont aussi écoutés dans la société et doivent être bien outillés pour ne pas désinformer les populations.
Créer un tel " hub de pacification " au Soum ne peut que contribuer à booster de façon durable le développement de la province. Comment dans les villages, quartiers, églises, mosquées…ces acteurs de la paix peuvent contribuer à un développement durable ? Ce sont ces techniques qui ont été données par Roger SAWADOGO, Directeur de publication du journal lesoleil.bf et de la Radio La Voix du Soum de Djibo et Bouma Ernest NEBIE, Directeur de RTB2 Sahel basé à Dori. " Il faut agir et vite. Il faut que nous acceptions d’être des acteurs de paix dans notre pays afin de l’aider à amorcer un développement véritable. Nous devons travailler à arrêter la dérive de la violence de ce monde ", a affirmé une participante qui a préféré recueillir l’anonymat à la fin de la formation. Ladite formation s’inscrit dans le sens de faire de chacun des participants un acteur de paix. Camille OUEDRAOGO.
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