La deuxième session ordinaire du Conseil municipal de la commune de Djibo s’est déroulée le lundi 22 juillet 2019 à la salle de réunion de ladite mairie. Entre autres points, elle avait essentiellement l’examen des comptes administratif et de gestion à examiner.
Conseillers municipal, responsables des services déconcentrés de l’Etat, responsables des services communaux…ne se sont pas fait prier pour assister à la deuxième session ordinaire du Conseil municipal du chef-lieu de la province du Soum, Djibo. A l’ordre du jour de cette session l’examen des comptes au niveau de l’ordonnateur (maire) et de la Trésorerie (la Perception), la lecture et amendement du procès-verbal (P.V) de la session précédente, la délibération portant adoption du budget supplémentaire gestion 2019, délibération portant fixation du taux de des demandes de parcelles.

D’entrée le quorum a été vérifié et le maire Oumarou DICKO a relevé que le conseiller Adama Ousseini a trouvé la mort suite aux attaques terroristes. Aussi, le parti a trouvé un remplaçant en la personne de Hassane Hamidou.
Dans sa déclaration liminaire, maire de la commune a présenté ses condoléances à la famille du conseiller défunt et à toutes les familles victimes des actes terroristes au sein de la commune. Il a relevé la situation financière délétère de la commune liée à la baisse de la fréquentation du marché à bétail de Djibo, poumon de l’économie communale. Nonobstant cela, il a tenu à féliciter les acteurs du développement de la commune et les services techniques communaux et étatiques.

Lors de la présentation du compte administratif, des lignes ont fait l’objet de question. Il s’agit de la ligne budgétaire 7320 intitulée " participation de l’Etat " dans la rubrique " participation aux dépenses de fonctionnement ". Dourahmane TAMBOURA, un des conseillers à chercher à savoir pourquoi elle est à hauteur de 183 243 389 et jusqu’à présent rien n’est enregistré comme argent. Le maire a répondu qu’il s’agit là d’une intention de l’Etat à accompagner les communes du pays à hauteur de 75% de la masse salariale de leurs travailleurs mais à ce jour rien n’est encore versé.
Le même conseiller à chercher à savoir pourquoi la ligne " location de terrain " dans le compte administratif n’a été approvisionné qu’à hauteur de 9%. Abdoul Aziz Aïguio, responsable du service de la régie a alors signalé que le gros du recouvrement de cette recette est dû à la location de l’antenne TELECEL. Or, depuis des années, la société de téléphonie ne paye plus à la commune cette taxe. A la fin des échanges, le compte administratif a été jugé réaliste. Le président de la commission Finances, TAMBOURA Hamadoum a suggéré que compte tenu de la cessation provisoire des activités des services des impôts que la régie perçoive les taxes qui devaient y être versées. Une préoccupation à laquelle le directeur des Impôts a répondu en stipulant que la taxe sur les armes notamment est une taxe qui relève exclusivement de ses services. Cette réalité se fondent sur la Loi.
A l’étape du compte de gestion, le maire de la commune en tant qu’ordonnateur s’est retiré de la salle. En effet, il ne peut être juge et partie. Un président de séance a été donc désigné par consensus en la personne du conseiller Ali Belem.
Le Percepteur Oumarou KONDE a alors présenté la situation du compte de gestion. Il a signifié qu’à la date du 31 décembre 2018, le compte de gestion présentait un solde positif (actif) de 119 667 997 francs CFA. Après explication de la responsable du service de la comptabilité de la commune de Djibo et du Percepteur, le compte de gestion a été lui aussi approuvé.
A la fin des travaux, le budget supplémentaire de la commune a été arrêté à 377 852 066 francs CFA en ressources et en dépenses. Le Percepteur a alors invité les uns et les autres à des efforts pour une meilleure collecte de ressources.
" Notre demande de lotissement a été accepté. Mais le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme nous a signifié qu’on ne peut plus faire les lotissements comme naguère. Il faut que nous prenons une délibération ", a tenu à préciser le maire. A la suite des explications sur le montant de 150 000 francs CFA, la délibération portant fixation du taux de demandes de parcelles a été approuvé à l’unanimité des membres conseillers.
La session s’est achevée sur le point des divers avec notamment l’information relative à la distribution de milliers de Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) mise à la disposition de la commune par l’Office nationale d’identification (ONI). Lots de cartes qui seront distribué dans l’enceinte de la Mairie les jours suivants.
Camille OUEDRAOGO

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