Lutte anti-terroriste
L’Allemagne promet « le feu »
Arrivée à Ouagadougou en pleine fête du Travail pour une visite de Travail, la chancelière allemande Angela Merkel a échangé avec son homologue burkinabè dès sa descente d’avion.
Le Travail colle à Angela Merkel et elle n’a pas fait exception à Ouagadougou. Classée selon le magazine Forbes comme l’une des plus puissantes femmes au monde, à peine arrivée elle a tenu à travailler aux côtés de Roch Marc Christian KABORE, le président Burkinabè.
En effet, une rencontre au sommet a été l’occasion pour les deux chefs d’Etat et les membres de leur délégation de revisiter la coopération bilatérale pour un renforcement de l’axe Ouagadougou-Berlin. A l’issue de la rencontre, les deux dirigeants ont animé un point de presse.
Résumant son tête à tête avec la Chancelière, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a déclaré que « l’Allemagne a annoncé une aide de 46 millions d’euros qui devra nous permettre de mieux prendre en charge les questions sécuritaires au Nord et à l’Est de notre pays, et conduire des actions qui aideront à renforcer la résilience des populations dans ces zones ».
La coopération entre le Burkina Faso et la République fédérale d’Allemagne se porte bien a confié le locataire de Kosyam.
En vue, de conforter l’opérationnalisation de la force conjointe du G5Sahel, Angela Merkel a déclaré que son pays a fait sa part des choses. « Nous avons versé notre contribution de 60 millions d’euros au G5 Sahel et nous avons apporté notre soutien dans la formation, dans la mise en œuvre de l’académie de police du G5 Sahel » a souligné Angela Merkel.
Régler la question libyenne
Pour le président KABORE, l’Europe qui est responsable de de la crise libyenne doit travailler à régler ses conséquences à savoir le trafic d’armes et la radicalisation des jeunes dans toutes la bande sahélienne.
En rappel, le sommet extraordinaire du G5 Sahel a réuni, les présidents burkinabè, malien, nigérien, mauritanien, tchadien, et la chancelière allemande, au titre des responsables des pays contribution.
Camille OUEDRAOGO.
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