hk

Photo NetAfrique : Marie Laurence ILBOUDO née Marshall

Le 10 janvier dernier, le Gouvernement du Burkina Faso envoyait un émissaire aux côtés des déplacés internes de la crise Yirgou-Arbinda (y compris Gasseliki). L’envoyé du Chef du Gouvernement avait à ses côtés, le Secrétariat permanent de la Commission nationale des secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR). Nous avons voulu partager avec vous des extraits de ses déclarations à la cérémonie solennelle.

A propos de du nombre de Personnes déplacées :
« Notre pays a enregistré en ce début d’année un conflit intercommunautaire survenu à Yirgou dans la commune de Barsalgho qui a fait ce jour 49 morts et plus de six mille personnes déplacées. On enregistre à la date du 09 janvier 2019, 4 818 personnes déplacées internes dans la province du Soum suite à ce conflit soit 1 021 déplacés à Djibo, 1 669 à Kelbo et 2.128 à Arbinda. A la mémoire des personnes décédées suite à ce conflit et aux attaques, je vous invite à observer une minute de silence ».
A propos de la détérioration de la situation humanitaire
« Cet évènement tragique de YIRGOU vient aggraver la situation humanitaire dans la province du Soum qui était marquée par des déplacements massifs de populations suite aux attaques et menaces terroristes. Je voudrais réitérer la compassion et la solidarité du Gouvernement à l’endroit de toutes les personnes affectées par ces crises humanitaires et souhaiter prompte rétablissement aux blessés ».
A propos de la valeur des dons aux déplacées internes
« (…) le Gouvernement à travers le CONASUR apporte un appui en vivres et non vivres pour renforcer le stock pré-positionné à Djibo pour la prise en charge continue des personnes déplacées. La valeur de cette assistance du Gouvernement est estimée à quarante-deux millions quatre cent cinquante-deux cinq cent (42 452 500) francs CFA ». Propos recueillis par
Camille OUEDRAOGO www.lesoleil.bf.

>> Notre équipe

Newsletter

Proverbe Le vivre ensemble

« Il est malheureux que les gens ne voient que les différences qui les séparent. S'ils regardaient avec plus d'amour, ils discerneraient surtout ce qu'il y a de commun entre eux, et la moitié des problèmes du monde seraient résolus. " (Paulo Coelho) »