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Enseignement supérieur
L’Université de Dori prend corps

En présence du ministre de l’Enseignement supérieur Alkassoum Maïga, les premières autorités de l’Université polytechnique de Dori ont lancé le démarrage des activités le lundi 7 janvier 2019, dans la capitale de la région du Sahel. La cérémonie s’est déroulée sous le parrainage de Bruno Lemlin, directeur général de la société minière Iamgold Essakane SA.

Le bébé est sorti du berceau et fait ses premiers pas. En effet, une convention signée en octobre dernier entre le ministère en charge de l’Enseignement supérieur et la Société minière Iamgold Essakane, d’un montant de quatre cent millions (400 000 000) millions de francs CFA a été obtenus pour soutenir l’université de Fada N’Gourma et celle de Dori. Et comme une partie de la batelle somme est destinée en partie à faire sortir de terre le plus grand temple du savoir de la région du Sahel, les travaux du siège débuteront bientôt.

260 étudiants sont attendus pour l’année académique 2018-2019. Comme pour accompagner la visée du Gouvernement de faire du Sahel, un véritable pôle de croissance, les filières ouvertes jusque-là à cette rentrée sont les mines et l’élevage, les deux grandes potentialités de la région. Deux terrains de 107 hectares ont été dégagé par la commune de Dori pour abriter le siège de l’université. En attendant, le Temple du savoir squatte au lycée professionnel de Dori comme un SDF.

Selon le ministre, la création des centres universitaires répond à la volonté du gouvernement de décongestionner les universités des grandes villes du Burkina et de doter chaque région du pays d’une université en phase avec les pôles de croissance.
Dr Ibrahim Ly est à ce jour le responsable, plus précisément le chargé de mission de cette université.
Camille OUEDRAOGO www.lesoleil.bf.

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