Boulevard des réseaux sociaux : Le CGD et le CSC tient la main des jeunes

Après le lancement de son site internet, le Conseil supérieur de la communication (CSC) en collaboration avec le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a organisé un panel le samedi 15 juillet 2023 à Ouagadougou.

Dans la salle de conférence du Conseil burkinabè des Chargeurs (CBC), c’est une pléthore d’hommes de médias, de jeunes, de responsables d’association de jeunes, d’enseignants-chercheurs, de communicants qui étaient présents pour ne pas se faire conter l’évènement. 

Dans son allocution, le Vice-président du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), Didace Rouamba a rappelé le parcours du Centre qu’il représente. Une structure née le 29 mars 2001 et qui a été reconnue d’utilité publique le 08 Février 2018. Pour lui, l’importance du présent panel vient du fait que la jeunesse est le moteur des changements des sociétés. De même, cette jeunesse utilise un outil incontournable et à double tranchant que sont les réseaux sociaux. “Derrière chaque écran se trouve une personne avec des sentiments et des convictions”, aussi il est important de ne pas se laisser manipuler ou se laisser aller en pensant que ces réseaux sociaux sont des espaces de non-droit. Le CGD a bien voulu s’associer à cette initiative louable afin de “promouvoir un environnement en ligne sain et respectueux des droits de l’homme”. Aux jeunes, il a souhaité qu’ils soient des architectes responsables de cette ère numérique nouvelle”.

Piliga LARBA, Directeur général de la Jeunesse, représentant le patron de la cérémonie, le ministre de la Jeunesse empêché, il est important que les jeunes sachent que les réseaux sociaux “constituent ou peuvent constituer un danger si l’on y prend garde”. Dans cet ordre d’idées, le président du Conseil supérieur de la communication ( CSC) note que la communication est un couteau à double tranchant.Mal utilisé, il peut être source de “désastre social”. Et d’inviter les jeunes à une participation citoyenne car ils seront les dirigeants de demain. La plupart des burkinabè ayant un compte Facebook, Instagram ou tweeter, le président de cette haute structure de régulation des médias invite surtout les jeunes à être responsable sur les réseaux sociaux.”Chaque citoyen est responsable aux côtés des médias”, c’est pourquoi il est nécessaire, selon lui, de faire attention dans les discours que nous portons sur la place publique”. Et de conclure en prenant le cas des camions traversant la localité de Boulsa qui a failli connaître un drame du fait d’un mauvais post d’un utilisateur sur les réseaux sociaux.  Le cas de l’appel à incendier le palais du Mogho Naaba est aussi un cas d’école. Tout est parti de l’utilisation imprudente des réseaux sociaux. Lire, relire, mesurer l’impact avant de cliquer sur “envoyer ou publier” tel est le Conseil de Abdoul Aziz BAMOGO, président du CSC à l’endroit des jeunes.

Roger Sawadogo pour www.lesoleil.bf et lesoleilbfnews

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