Éboulement d’un trou à la mine artisanale de Inata-Basneré
Le 14 novembre dernier2018, un « trou » de la mine artisanale de
Basneeré dans la province du Soum s’est écroulé avec une cinquantaine
d’orpailleurs à l’intérieur. L’incident s’est produit aux alentours de
23 heures dans un trou convoité par la plupart des orpailleurs car
ayant révélé une présence importante d’« or physique ». L’annonce de
cette présence miraculeuse s’est répandue comme une trainée de poudre
et des conquistadors de tous bords ont convergé vers Basneeré qui a vu
sa population se multiplier en nombre en un laps de temps.
Curieux, amateurs, orpailleurs attitrés, marchands ambulants ont ainsi
convergé vers cette fosse aux entournures de la caverne d’Ali Baba et
la vie à Basneeré est devenue si chère.
A l’intérieur des trous, toutes sortes de fossoyeurs ont dirigés leurs
piqueurs et pioches vers l’endroit où l’or est apparu en grande
quantité selon les informations. Ce serait ainsi que la fosse a cédé
sous le poids et l’ambition de ces nombreux aventuriers semblables à
des abeilles attirées par du miel. « Il faut signaler que cet incident
malheureux intervient à un moment où nombre d’orpailleurs voyaient
apparaître l’or sous sa forme physique. Certains d’entre eux ont pu
recueillir en un laps de temps une quantité qu’ils ont mis des années
à rechercher », a déclaré A.D, un orpailleur que nous avons interrogé.
Quand nous mettons sous presse cette édition, au total on a dénombré
un blessé grave qui a été immédiatement conduit au Centre médical avec
antenne chirurgicale (CMA) de Djibo à environ soixante-quinze (75)
kilomètres du site. D’importants dégâts matériel ont été constatés et
des personnes, environs une trentaine selon les dires des témoins,
étaient disparues jusqu’à ce jour.
Hamadoum CISSE, correspondance
particulière.
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« Il est malheureux que les gens ne voient que les différences qui les séparent. S'ils regardaient avec plus d'amour, ils discerneraient surtout ce qu'il y a de commun entre eux, et la moitié des problèmes du monde seraient résolus. " (Paulo Coelho) »