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publier le 10 mars 2020
Expansion du virus SARS-CoV-2 dans le monde au 10 mars 2020.

• 1 à 9 cas confirmé(s)
• 10 à 99 cas confirmés
• 100 à 999 cas confirmés
• Supérieur à 1 000 cas confirmés

L’épidémie de maladie à coronavirus de 2019-2020 est une épidémie ayant commencé au début du mois de décembre 2019 dans la ville de Wuhan, en Chine centrale, avant de se propager à travers le monde. Il s’agit d’une épidémie de COVID-19, maladie infectieuse émergente causée par un virus de la famille des coronavirus nommé SARS-CoV-2.
La transmission inter-humaine du virus est confirmée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 23 janvier 2020. Sous réserve des incertitudes sur le nombre exact de patients et de victimes, le taux de létalité provisoire est relativement faible en comparaison avec celui des précédentes épidémies à coronavirus environ 1-2 %. Le taux de reproduction ou R0 (correspondant au nombre moyen d’individus qu’une personne infectieuse peut infecter tant qu’elle est contagieuse) est estimé entre 1,4 et 2,5 d’après l’OMS, ce qui représente une infectiosité modérée, supérieure à celle d’une grippe classique.
Au début de l’épidémie, le nombre de personnes infectées en Chine continentale n’est pas connu avec certitude, les évaluations contradictoires se multipliant. Le gouvernement de la république populaire de Chine met en œuvre des procédures lourdes de confinement des personnes en plaçant plusieurs villes en quarantaine et en fermant de nombreux sites publics. Il déploie également d’importants moyens sanitaires pour contrer l’épidémie. Les chiffres du gouvernement chinois sont contestés.
Dans un premier temps, l’OMS ne déclare pas l’état d’urgence de santé publique de portée internationale mais alerte la république populaire de Chine et les autres membres de l’OMS sur la situation et les mesures à prendre. L’OMS prononce finalement l’état d’urgence sanitaire le 30 janvier.
En Chine continentale, le nombre de malades augmente rapidement : d’abord limité à quelques dizaines de cas, il dépasse la centaine le 18 janvier, le millier le 25 janvier, la dizaine de milliers le 31 janvier, et la cinquantaine de milliers le 13 février.
Le 13 janvier, un premier cas d’infection est découvert en dehors de la Chine continentale. À la fin du mois de janvier, vingt-cinq pays sont touchés, chacun pour un petit nombre de malades, ainsi que deux navires de croisière (le MS Westerdam et le Diamond Princess). Le nombre total de malades hors de la république populaire de Chine dépasse les 1 500 personnes à la mi-février.
La réaction internationale s’organise relativement rapidement pour confiner les malades suspectés et empêcher la formation de nouveaux foyers de contagion. Certains pays prennent également des mesures de rapatriement de leurs ressortissants présents en Chine continentale bien que l’OMS ne le recommande pas, ce à quoi la république populaire de Chine réagit en rapatriant ses ressortissants originaires de Wuhan et en laissant entendre qu’ils ne seraient pas correctement pris en charge à l’étranger.
Au 26 février, selon l’OMS qui a alerté la veille sur un risque de pandémie, il y a désormais plus de nouveaux cas déclarés quotidiennement hors de la république populaire de Chine que dans ce pays.
Au 9 mars, plus de 114 000 cas cumulés sont confirmés dans le monde, parmi lesquels environ 64 000 sont déclarés guéris et 4 000 sont décédés (plus de 3 100 en Chine et environ 900 dans le reste du monde). Plus de 110 pays et territoires sont touchés, avec des épidémies majeures en Chine centrale, en Italie, en Corée du Sud, en Iran, en France et en Allemagne.
Au 9 mars au soir peu avant minuit, l’Italie décide de placer la totalité du pays en quarantaine ainsi que ses 60 millions d’habitants. C’est la première fois dans l’histoire que ce type d’événement se produit.
Mode de transmission
Dans le SRAS, il n’existait pas de forme bénigne ; de plus les malades allaient à l’hôpital et ne devenaient contagieux que 3 à 4 jours après l’apparition des signes cliniques, ce qui facilitait le contrôle de l’épidémie. Une étude parue dans The Lancet suggère que les porteurs asymptomatiques du virus SARS-CoV-2 peuvent le transmettre. Ceci est est une caractéristique épidémiologique fondamentale par rapport au SRAS. Les autorités chinoises confirment ce fait le 26 janvier 2020, de même qu’une courte période incubation. Les contaminations semblent cependant presque toute survenir au contact de personnes présentant déjà des manifestations de la maladie.
Au 24 janvier, on ignore cependant encore les modalités de transmission inter-humaine.
• Certaines personnes infectées n’ont pas transmis le virus, tandis que d’autres l’ont largement excrété et/ou transmis.
• On sait aussi que les coronavirus se développent dans les voies respiratoires, mais on les retrouve aussi fréquemment dans le sang et dans le plasma ou le sérum des malades. Ceci implique un risque de transmission via la transfusion de produits sanguins. En février 2020, des scientifiques chinois rappellent que, comme les cas asymptomatiques de COVID-19 sont nombreux, des mesures de sécurité transfusionnelle adaptées (ex : choix des donneurs, méthodes de détection et d’inactivation des virus) sont impérieuses, notamment en zones d’endémie.
Maladie
La maladie à coronavirus 2019 est dénommée ainsi par l’OMS d’après l’acronyme anglais « coronavirus disease 2019 », soit « maladie à coronavirus en 2019 » en français. La maladie est aussi connue, notamment en Chine, sous son ancien nom « NCP (Novel Coronavirus Pneumonia) ».
Symptômes
Au 25 janvier 2020, les symptômes déclarés de la COVID-19 s’avèrent proches de ceux de la grippe. Sont relevés : de la fièvre, de la toux, des frissons, des courbatures, des maux de tête, des difficultés respiratoires et une fatigue générale. La fièvre peut apparaître plusieurs jours après la toux.
Confirmation
Lorsque la COVID-19 est suspectée chez une personne, un test par PCR est utilisé pour la recherche du coronavirus SARS-CoV-2 (ex 2019-nCoV) responsable de la maladie. Il existe des signes radiologiques des poumons évocateurs car le RT-PCR n’a pas une sensibilité de 100 % .
Traitement
Les autorités sanitaires mondiales n’ont pas établi de traitement officiel. Cependant, en février 2020, le gouvernement de Shangaï en Chine a recommandé le traitement par injection de doses massives de vitamine C. Il est à noter que cette forme d’intervention rejoint la logique du traitement (au moins partiel) proposé pour d’autres maladies à virus (grippe, SARS) par la vitamine C depuis le XXe siècle : grippe ou SARS, comme publié à Toronto au Canada aux États-Unis ou au Japon, SARS, comme étudié à Boston, et même du cancer, tel qu’étudié par une équipe de médecins de l’Iowa et relayé par le Dr Khayat de La Pitié-Salpétrière à Paris dans Science et Avenir en 2017. Une publication américaine recommande aussi ce traitement pour le coronavirus. La voie intraveineuse est recommandée par Atsuo Yanagisawa, médecin, membre d’un établissement de formation médicale de Tokyo au Japon, comme dix fois plus efficace que la voie orale.
Source : Wikimedia

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