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L’Assemblée générale de l’Alliance des nouvelles consciences (ANC) a eu lieu le samedi 15 février 2020 à Ouagadougou dans la salle de conférence du conseil Burkinabè des chargeurs (CBC). Le souhait de cette structure de jeunes c’est que les élections se tiennent le 22 novembre prochain comme prévu.
Publier le 22 février 2020

Une parole donnée doit être respectée, c’est le message fort que l’ANC a envoyé à l’endroit des dirigeants de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti au pouvoir. En effet, en présence de responsables de partis et formations politiques, de représentants d’Organisation de la société civile (OSC), de partisans et sympathisants de la structure, la structure née à l’université de Ouagadougou en mai 2014 a appelé à un renouvellement de la classe politique burkinabè avec pour base l’engagement des jeunes et au respect du calendrier électoral déjà dévoilé par la CENI.
Au cours de l’AG, deux motions ont été lues à savoir celle relative à la nécessité d’une réconciliation nationale lue par Yaya BOUBIE et une autre sur la tenue effective de la date des élections à bonne date lue par Daouda OUEDRAOGO, président du comité d’organisation.
Engagement des jeunes
Dans son speech qui a constitué le clou de l’AG, Sibiri Marc BOLOGO, président de la structure a insisté sur la nécessité de l’engagement des jeunes sur la scène politique burkinabè. Aussi s’appuie-t-il sur des données d’une structure de recherche dans le domaine de la Gouvernance pour dire : « une étude du centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a montré que les jeunes constituent environ 71% de la population. Un moyen pour nous d’œuvrer à imprimer notre marque aussi bien sur la scène politique qu’économique en quittant la sphère des théoriciens pour être des praticiens. Oui la jeunesse doit imprimer son rythme aux dirigeants actuels comme à venir. Nous devons nous engagés pour dénoncer les tâtonnements, les mimétismes, le formalisme et le populisme dans la gouvernance sans omettre la politisation à outrance de l’administration publique ».
Vote des burkinabè de la diaspora
Au sujet du vote des burkinabè de la diaspora, l’ex étudiant en fac de droit est quelque peu déçu du ratio entre enrôlés et potentiel votant. « Aussi nous avons lutté âprement pour le vote de la diaspora burkinabè mais nous constatons amèrement que les résultats escomptés n’ont pas été atteints. En effet à la date du 26 janvier 2020, date de clôture de l’enrôlement de la diaspora on avait que 22.858 enrôlés sur un potentiel de 2.500.000 électeurs. Après 23 jours d’enrôlement en république de Côte-D’ivoire par exemple on avait que 5.557 enrôlés avec 4.034 des 5.557 dans la ville soit un taux de moins de un pourcent soit 0,55% des électeurs potentiels en Côte-D’ivoire (cf le journal le reporter du 1 au 14 février 2020). Toute chose qui montre que nous n’aurons qu’un vote a minima de la diaspora. Quel échec cuisant ! », affirme-t-il avec déception. Pour lui, l’enrôlement ne s’est pas bien déroulé dans certaines écoles d’Abidjan. Le matériel serait venu en retard. Qu’importe, il souhaite que les burkinabè sortent pour voter le candidat de leur choix. Camille OUEDRAOGO.

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