La 15ème Session de la Conférence de l’UPCI s’est tenue 29 au 30 janvier 2020 à la salle de conférence de Ouaga 2000 sous le patronage de S.E.M Roch Marc Christian KABORE Président du Faso et sous parrainage de S.E.M Alassane Bala SAKANDE Président de l’Assemblé Nationale (PAN). Deux jours durant, les parlementaires ont discuté de la question centrale de la sécurité.
Publié le 31 janvier 2020.
C’est proprement prononcer une vérité de Lapalisse que de dire que les peuples de l’Union Parlementaire des Etats membres de l’organisation de la Coopération islamique (UPCI) étaient réunis ce 29 janvier à l’ouverture de la Conférence de la structure. En effet, leurs mandants officiels étaient présents pour porter leurs voix à ce jamboree de Ouagadougou.
A la cérémonie d’ouverture, comme à l’accoutumée la lecture du coran était au rendez-vous. Une page spirituelle dont Hamidou KABRE avait la charge. S’en est ensuite suivie une prière juste avant le discours d’ouverture du président Alassane Bala SAKANDE.
Le Président de l’Assemblée nationale du Burkina a souhaité la bienvenue à tous les parlements membres de l’UPCI présent à cette 15ème session qui coïncide avec le 20ème anniversaire de la structure faitière. Il a alors présenté ses vœux de santé, de paix et longévité à l’ensemble des nations à travers leurs délégations respectives. La présence de la chefferie coutumière, de l’Eglise catholique, de la Fédération des Eglises et Mission Evangéliques (FEME), la fédération des Associations islamiques du Burkina Faso (FAIB), a été salué lors du speech de l’hôte de la cérémonie. Pour M. SAKANDE, cela témoigne de la réalité et de la vivacité du dialogue inter-religieux dans notre pays. Collant à l’actualité, le remplaçant de feu Salif Diallo a relevé que cette session se tient dans un contexte mondial marqué par la flambée des violences. Dans les séquences apocalyptiques qui caractérisent cette triste réalité, selon le PAN, des terroristes qui ensanglantent tous les continents, occupent des territoires, massacrent des femmes et des enfants, déstabilisent des Etats, ignorent les frontières, méprisent la vie, et dévoient la religion pour propager la haine…
Les parlementaires au présidium à la cérémonie d’ouverture
Le Premier ministre du Burkina Christophe Marie Joseph DABIRE a représenté le Chef de l’Etat à la cérémonie d’ouverture
La conférence a été marquée par la passation de charges du président de l’Assemblé Nationale du Maroc à son homologue du Burkina le 29 janvier dernier. Le mandat de Alassane Bala SAKANDE est d’une (01) année. Et le PAN dans son allocution, de rappeler l’importance de cette organisation qui est la 2ème plus grande organisation après les Nation Unies.
Dans son speech final, Bala SAKANDE a appelé au renforcement des liens entre les peuples des Etats-membres à travers la réalisation de " l’UPCI des peuples ". Il s’agit pour lui d’internaliser dans les lois nationales les préoccupations de l’Union. Fulbert ZEMBA.
Extrait des conclusions de la conférence
" Nous réaffirmons la place centrale qu’occupe la cause palestinienne dans les préoccupations et le plaidoyer de notre Union et auprès de nos pays et de nos peuples ainsi que notre solidarité avec les populations de la Palestine dans la quête de ses droits légitimes à l’établissement d’un État indépendant avec pour capitale la ville d’Al-Qods, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies.
Nous exhortons l’Organisation des Nations unies et ses agences spécialisées à assurer la protection nécessaire au peuple palestinien, aux monuments, et aux sites architecturaux et culturels dans les territoires occupés ; et à lever le siège inique imposé au peuple palestinien. Nous lançons à ce titre un appel pour s’attaquer aux racines profondes du terrorisme et renforcer la coopération entre les membres de la communauté internationale en vue de parvenir à ce but.
Nous condamnons les massacres et agressions terroristes perpétrés contre les pays frères du G5-Sahel, le Nigeria et d’autres pays africains et appelons les pays des parlements membres de l’UPCI à soutenir les populations affectées. Nous rejetons les discours d’islamophobie, et tout ce qui porte atteinte à nos communautés, y compris les pratiques et les discours racistes ". F.B.
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