L’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) a animé une rencontre d’information à l’endroit des hommes de médias et des autres Forces vives du Sahel le 14 octobre 2019 à la salle de conférence du Gouvernorat de Dori. Il s’est agi de présenter l’édition présente de recensement et de recueillir les points de vue avisés du public.
Et de cinq pour le recensement global de la population humaine de notre pays. Conscient qu’aucune planification n’est efficace si l’échantillon pour laquelle elle est faîte n’est pas connu. Notre pays, le Burkina Faso organise chaque dix année le recensement global de sa population.
La cartographie censitaire va consister à identifier tous les sites habités du pays ; mettre à jour les cartes des départements ; remplir le questionnaire village ; estimer l’effectif de la population des localités ; découper le territoire en zones de dénombrement (ZD) comportant chacune 1 000 à 1200 personnes environs.
Le recensement pourra-t-il être une réalité dans une zone fortement secouée par l’insécurité comme le Sahel ? Inoussa KABORE, Secrétaire général de la région du Sahel, représentant le Gouverneur empêché, a noté « Pour nous, on peut dire que nous sommes fin prêt du moment que les structures de mise en œuvre ont été installés. Nous recevons aussi des missions qui nous permettent de renforcer nos atouts ». Quelle stratégie avec les Forces de défense et de sécurité, là il est silencieux. « Nous ne pouvons pas dévoiler nos stratégies », affirme-t-il. Pas d’autres informations lorsque les FDS sont à leur tour questionnés par les hommes de médias.
Le Haut-commissaire de la province du Soum, Barro a estimé que la sélection des agents recenseurs dans des zones de conflits devrait tenir compte des locaux. « Il n’est pas évident que des personnes venues d’ailleurs, qui ont des échos de ce qui se passent dans ces zones soient aptes à y travailler en toute quiétude », a-t-il laissé entendre. Lors d’une réunion préparatoire, l’Administrateur civil dit avoir attiré l’attention des autorités sur la question. A notre grande surprise, nous avons appris que les inscriptions pour les agents se font en ligne. Dans son argumentaire, il craint que la peur des agents recenseurs venus d’ailleurs puisse impacter négativement le déroulement du 5eme RGPH.
Que nenni ? Pendant que nous mettions sous presse ces lignes, il nous revient que les agents recenseurs pour le Sahel sont connus depuis une semaine. Souhaitons que les attaques itératifs n’annihilent pas les chances de réussite de cette activité combien précieuse pour la planification dans notre pays. Camille OUEDRAOGO.
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