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C’est fait ! Le trône royal de Boussouma a un nouveau dirigeant et occupant. La vacance de pouvoir depuis le 30 août dernier est finie ! Le changement s’est fait ce 10 août 2019 à Boussouma dans la cour royale. Ainsi sont tues les intentions voraces de prétendants et les appétits d’orges vis-à-vis du pouvoir vacant.

Selon nos sources, la désignation du fils aîné, puisse que c’est désormais lui le chef, a été une volonté du souverain défunt. Le Collège électoral s’est donc contenté de demander si des prétendants s’étaient manifesté et si le nouvel élu répondait à des critères précis pour régner sur ce grand royaume. Le nom choisi parmi les noms est Naaba Ligdi. Il est le deuxième de la dynastie qui porte ce nom. Aussi on pourrait donc dire Naaba Ligdi 2 si l’on veut marquer une différenciation historique.
Le nouveau Naaba succède ainsi à son père Naaba Sonré qui lui avait pris le pouvoir le 30 décembre 1967. Lui aussi succédait à son père Naba Wobgo disparu le 17 décembre 1967 après 9 ans de règne.

Un lourd héritage
Karim Donald Ouédraogo, le nom à l’état civil du nouveau Dima, succède à son père Salfo Théodore dans un contexte d’insécurité touchant au plus fort la région du Centre-Nord qui englobe les limites territoriales de son royaume. Les chefs coutumiers ont sans doute un rôle à jouer pour le retour de la paix et la cohésion sociale et le nouveau roi sera attendu sur ce terrain.
Le Dima Sonré avait un charisme incontestable et les populations auront tendance à comparer le père au fils.
Du vivant de son père en effet, maintes querelles liées à la coutume et à la politique avaient été réglé avec tact et parfois poigne. Donal Karim saura-t-il géré de telles grenades dégoupillées sans qu’elles n’explosent sur les populations ? Il est tôt de la dire. Mais l’héritage se présente lourd. Camille OUEDRAOGO.

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