Journée nationale de jeûne et de prières : les catholiques ont fait leur partition

A l’instar des autres communautés religieuses, les catholiques du Burkina Faso ont consacré une journée à la prière et au jeûne pour le retour de la paix au Burkina Faso. La cathédrale de l’Immaculée Conception de Ouagadougou a accueilli cette journée religieuse particulière en ce jour 20 mai 2023.  

Chants, adoration et oraisons ont ponctué la journée nationale de jeûne et de prières décrétée par le Gouvernement du Burkina Faso ce samedi 20 mai 2023. Cette communion de la communauté catholique a connu la participation de personnes des autres confessions religieuses et de nombreux coreligionnaires venus des quatre coins du pays.

La messe a été dite par Monseigneur Laurent Birifuoré DABIRE en présence de nombreux autres prélats dont l’Archevêque métropolitain de Ouagadougou qui faisait office de  concélébrant.

Dans son allocution, le Patron de la Cathèdre des lieux a salué la présence massive des fidèles et aussi l’esprit de dialogue inter-religieux et d’œcuménisme qui scelle ladite célébration. Aussi a-t-il dit que si la guerre est une œuvre humaine, c’est aussi à l’Humain de faire des sacrifices pour « bâtir des ponts » de fraternité, de tolérance des différences et d’acceptation des divergences. Et de préciser que Dieu met le Chrétien devant ses responsabilités. A ce dernier de s’armer d’humilité, de courage et d’esprit de discernement pour préférer la Paix à la guerre. Et aussi pour briser les barrières de l’intolérance.  Pour l’Ordinaire des lieux, on a beau prier, si la démarche de conversion profonde et de réconciliation n’y est pas, les chances de ne pas aller à la Paix seront minces. Aussi a-t-il invité tout un chacun à entrer en communion avec Dieu et à purifier son cœur.

Monseigneur Laurent DABIRE, président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger a enfin invité les Burkinabè a appelé les uns et les autres à se départir de la peur. Pour celui qui est en outre Evêque du diocèse de Dori, les africains ont assez de ressorts pour être résilient dans ce contexte d’insécurité. Et de proposer quatre piliers : « la justice ; le respect des droits de l’homme et des droits des peuples ; le pardon et la réconciliation qui permettent d’aller au-delà de toute crise ; et l’esprit de la grande famille africaine qui proscrit la discrimination ». En travaillent sur ces piliers, le fidèle chrétien a de fortes chances d’obtenir le retour de la paix au Burkina. 

Cette célébration eucharistique a enregistré la présence massive de nombreux  membres du gouvernement de la transition, de présidents d’institutions, de Forces de défense et de sécurité (FDS) aux côtés des fidèles catholiques. 

Camille OUEDRAOGO pour www.lesoleil.bf et lesoleilbfnews

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