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Publié le 29 décembre 2019
Le Women in Peacebuilding Network (WIPNET/WANEP) a organisé un atelier d’échanges et de réflexions sur la stratégie idoine pour l’application et la vulgarisation de la résolution 13 25 du Conseil de sécurité des Nation Unies. Avec pour thème << femme paix et sécurité au Burkina Faso>>, cette tribune de réflexion s’est tenue le vendredi 27 décembre 2019 à Ouagadougou.

Elles représentent le " sexe dit faible ". Elle se retrouvent sur des terrains de guerre avec peu d’armes pour se défendre et parfois des charges supplémentaires telles les enfants, une maternité qui peut affaiblir…Comment contribuer à créer un environnement de paix et une résilience à cette ambiance de guerre au cas où elle survient, tel est le nœud gordien de la problématique qui a regroupé juristes, chercheurs, leaders d’association de femmes, féministes… à Ouagadougou. Au total, ce sont une dizaine d’association féminines travaillant dans cette même lutte (promouvoir les droits de la femme) qui était présent à cet atelier.

D’entrée l’association Women in Peacebuilding Network (WIPNET/WANEP) a présenté les problèmes que vivent les femmes dans les pays touchés par la guerre. Viols, violences physiques, psychologiques, blessures, meurtres, prostitution…Selon Mme Kombary Alice Soulama, chargé de réseau des femmes pour l’édification de la paix (WIPNET/WANEP Burkina), ce n’est pas l’arsenal juridique qui manque pour combattre ceux qui portent atteinte aux droits des femmes. " La lutte de Women in Peacebuilding Network (WIPNET/WANEP) aux côtés de Oxfam c’est la mise en application de nos résolutions à savoir la résolution 18 20 qui recommande que les femmes soient impliquées dans les missions de maintien de paix, contre la violence sur le genre. Egalement la résolution du Conseil de sécurité 22 42 qui recommande l’implication de la femme dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme. A cela il faut ajouter, la résolution 21 51 qui, quant à elle, recommande que les femmes soient prises en compte à tous les niveaux ", a-t-elle dressée comme texte. Entre les textes et la réalité, il y a un pont. Aussi a-t-elle déploré, la triste réalité sur le terrain. " Nos défis majeurs c’est l’application des textes, afin que le Burkina Faso applique son premier plan d’action, en effet le MALI et le NIGER sont à leurs 3ème plan d’action ".

Mme Kombary Alice se dit cependant satisfaite de la mobilisation des associations qui montre l’intérêt qu’elles donnent à la cause des femmes. Une mobilisation qui fait dire que malgré une application des textes à la traine, les femmes ne lâcheront pas ! Fulbert ZEMBA.

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