Le Réseau des acteurs économiques pour le développement du commerce au Burkina Faso était face à la presse le 12 septembre 2019. L’Objectif est de demander une trêve sociale aux syndicats du secteur public pour permettre au Gouvernement de gérer les instances nationales de première nécessité.
Fumer le « calumet de la trêve » en attendant, c’est ce à quoi une partie des commerçants du secteur privée a invité les partenaires sociaux de l’Etat. Organisé au sein d’une structure dénommée « Réseau des acteurs économiques pour le développement du commerce au Burkina », ces « commers » ont invité les partenaires sociaux de l’Etat à observer une trêve sociale afin de ne pas laisser sombrer le pays qui vit déjà dans l’impasse.
En effet, à en croire les conférenciers, la marche meeting que veut tenir l’Unité d’Action Syndicale (UAS) le 16 septembre prochain n’est pas la bienvenue. Et pour cause, affirme El hadj Kabore Moumouni, premier responsable de la structure, « le pays va mal. On ne peut pas passer un bon mois sans qu’il ait des attaques par ci et par la ». C’est pourquoi, il interpelle le secteur informel à s’abstenir, faire fi de tout mouvement de soutien à cette marche de l’UAS. Et de renchérir : « ce n’est pas le bon moment. Mettez un peu d’eau dans votre vin. Le pays a besoin de tranquillité ».
Les animateurs de la conférence du Réseau
« Nous ne sommes pas contre les revendications. Bien au contraire, nous voulons tous de meilleures conditions. Seulement le contexte actuel n’est pas favorable ni pour les commerces ni pour les investisseurs étrangers », a martelé El hadj Kaboré Moumouni, président du réseau des acteurs économiques du secteur informel. Par ailleurs, les conférenciers interpellent et invitent les syndicats et le gouvernement à opter pour la voie du dialogue. Car, disent-ils, « n’oublions pas nos morts, nos déplacées internes. Loin de nous les actes chaotiques ». Ils demandent au gouvernement de faire table rase et de revenir sur les négociations afin de trouver des accords propices à tous.
Olga KABORE (Collaboratrice).
Articles populaires
Directeur de publication
>> Notre équipe
Proverbe Le vivre ensemble
« Il est malheureux que les gens ne voient que les différences qui les séparent. S'ils regardaient avec plus d'amour, ils discerneraient surtout ce qu'il y a de commun entre eux, et la moitié des problèmes du monde seraient résolus. " (Paulo Coelho) »