Blanchiment de capitaux et financement du terrorisme : l’Ordre des avocats du Burkina Faso prennent leurs précautions

Ce vendredi 27 décembre 2024, l’Ordre des avocats du Burkina Faso 🇧🇫 a organisé un atelier sur les précautions de veille à prendre par les avocats face au risque de Blanchiment de capitaux et financement du terrorisme qu’ils sont amenés à rencontrer ou dont ils peuvent avoir connaissance dans et à l’occasion de l’exercice de leur profession.

Cet atelier qui a connu une participation massive, assidue et dynamique des avocats titulaires de cabinets ou des personnes ayant la qualité de Déclarant auprès de la CENTIF dans les cabinets, s’est articulé autour d’un rappel du dispositif qui régit la LBCFT au triple plan matériel, institutionnel et organique tant à l’échelle mondial, sous-régional et national.
Des exercices pratiques ont été effectués en groupes restreints de travail et toutes les facettes du dispositif et les hypothèses de BCFT ont examinées et traitées.

Puis, les outils à mettre en place dans les cabinets ont été abordés et des trames de ces outils ont été élaborés et créés.

Le Bâtonnier qui faisait partie de l’équipe de formation a exhorté les avocats à tenir ces outils dans les cabinets et à les mettre en œuvre. Il a souligné les enjeux liés à la tenue des outils de prévention et a fait le point des encadrements déontologiques, éthiques et disciplinaires déployés afin de renforcer l’aptitude des avocats à s’acquitter de leurs obligations d’assujettis. Il a annoncé l’élaboration prochaine de Manuel de procédures du barreau sur le BCFT et un guide à l’attention des avocats sur le même sujet.

Les formateurs ont répondu aux nombreuses questions des participants.

Ordre des Avocats (Page Facebook)

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