BASGA à SAG NINIOGO: Le BAG Naaba a sacrifié à la tradition

La fête traditionnelle du Bag Naaba de Sag-Niniogo ( commune de Pabre) a eu lieu ce samedi 9 mars 2024. A l’occasion les délégations se sont succédées auprès de l’autorité coutumières. Les fils et filles de la localité et des invités venues de divers horizons ont rehaussé de leur présence la cérémonie traditionnelle annuelle.
Et comme à l’accoutumée, les alliances et parentés à Plaisenterie se sont érigées comme des ponts pour cimenter les liens sociaux forts qui unissent les convives autour du <<détenteur du pouvoir de la terre et de la pluie>>, le Bag Naaba. La délégation des ressortissants du Saaka (quartier) de Bagbin à Ouagadougou ne se sont pas fait conter l’événement. Elle a été conduite par Michel KOUAME OUÉDRAOGO qui avait autour de lui deux hommes et trois femmes. A défaut des animaux et/ou la bière de mil, comme il est courant de le voir, la structure des ressortissants à Ouagadougou à préféré une somme d’argent symbolique. Il était midi passé lorsque la délégation arrivait sur les lieux. Le chef, le Bag Naaba était entouré de quelques notables du village pour recevoir les salutations d’usage. Les délégations des quartiers et villages voisins tels que Togodré, Souka,Ipala, Daguilma, Bendogo, Yamba, Kotintooré, etc.) se sont succédées tour à tour devant l’auguste Assemblée du Samandin ( espace public qui sert à juger et trancher les sujets du village).
En rappel le Basga est une cérémonie annuelle de remerciements aux ancêtres pour les grâces reçues au cours de l’année, de demande de protection pour une localité et aussi une occasion de rassemblement des fils et filles d’un territoire donné autour des questions majeures déterminées de commun accord avec un Naaba. Cette année le Bag Naaba a présenté ses offrandes aux manges des ancêtres, place à celle de l’année prochaine. Non sans le passage obligé du bilan des voeux exaucés. Le Chef de Bagbin le fait avec ses ministres avant le Basga de l’année suivante.
Une chose est certaine cette année la tradition a été respectée !
Roger Sawadogo et François BOUGMA

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