Violences inter-OSC : L’activiste Maiga démissionne de son OSC

La nouvelle est tombée. Violente! Ambivalente! A l’instar du personnage principal qui l’annonce. Lui le controversé acteur de la scène politique burkinabè. En effet, Ibrahima Maiga a annoncé le 6 septembre 2022 sa démission de <<Sauvons le Burkina>>. Cette OSC qui a asséné les derniers coups fatals au régime du président Roch KABORE avant sa chute.

Extrait: <<Le virage que le Burkina prend étant devenu dangereux, il est important de penser nos actions. A aucun moment le mouvement sauvons le Burkina Faso n’a été créer pour servir de bras armé à un quelconque groupe. Aucune violence vis à vis de ceux qui expriment leur mécontentement ne saurait avoir mon assentiment. Les incidents de ces derniers jours (la substitution du mouvement à la force publique) me forcent à tiré les conséquences qui s’imposent en démissionnant du mouvement.

Ibrahima Maiga>>.

En rappel cette démission intervient le jour des affrontements entre les militants de l’OSC <<le Balai citoyen>> et ceux identifiés comme étant de <<Sauvons le Burkina>>.

La première structure a donné le ton en appelant ses militants à manifester pour exiger la clarification de la situation judiciaire (chefs d’accusation éventuels) sur la personne de son militant Ollo Mathias Kambou et sa relaxation au regard des faits quand la seconde s’en est opposée. S’en sont suivis des affrontements dans la ville de Ouagadougou qui a fait des blessés.

Goutte d’eau qui a fait déborder le vase? Ou encore divergence d’approche entre l’aile de Valentin Gnamekoudougou et Ibrahim Maiga ? Une chose est certaine les analystes de la scène politique annonçait déjà un retrait progressif ou encore une OPA du sieur Gnamekoudougou sur la structure.

Connaissant le trépidant activiste qui vit au pays de l’oncle Sam, il n’est pas à exclure qu’il enfante à nouveau d’une OSC. Lui qui ne manque pas de grossesse d’idées.

Notons que cette agitation de la scène politique se fait dans un climat où les pertes en vie humaines, dégâts matériels et les blessés se comptent par centaines chaque mois au pays des hommes intègres.

Camille OUEDRAOGO pour lesoleil.bf et www.lesoleil.bf

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