FESPACO: Le nouveau visuel dévoilé

Le visage du visuel de la prochaine édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou ( FESPACO) a été dévoilée au public ce 3 décembre 2024. Devant un parterre de journalistes, de cinéastes, d’artistes…l’œuvre -entre a été officialisée.
L’Afrique adopte le visage d’une femme aux contours bien contemporains: FESPACO et AES.
Mais que traduit l’œuvre selon son concepteur:<<J’espère que vous aimez! C’est un plaisir immense d’avoir travaillé sur ce projet, pour « notre » Fespaco, la grande fête du cinéma africain. Voici un petit texte explicatif pour décrypter ce visuel>>.

Et de poursuivre: <<Une femme regarde droit dans l’objectif de la caméra, son regard à la fois serein et déterminé, fier et dénué de complexe. Inconnue, nommons-la « Je suis Afrique », mère de l’humanité. Dessinée pour ne se figer sur aucun visage particulier, elle incarne la diversité du continent.
Le graphiste renchérit « Je suis Afrique », c’est tout le monde et personne à la fois. L’Afrique, c’est nous, en un pluriel infini.

La figure de « Je suis Afrique » est une opportunité pour mettre en avant le rôle central de la femme dans le monde et surtout dans les sociétés africaines. On peut évoquer les femmes cinéastes, productrices et actrices qui contribuent à faire rayonner les cinémas d’Afrique.

« Je suis Afrique » semble se cacher derrière les lettres du mot FESPACO, tout en nous observant. Son visage, partiellement dissimulé, invite notre imagination à combler les vides, à construire et à déconstruire une image complète. Le cinéma, c’est un peu cela : un jeu entre le visible et l’invisible. Un film nous dévoile une partie d’une histoire, nous laissant imaginer le reste, tel une fenêtre ouverte sur d’infinies réalités.

Son visage est un kaléidoscope de motifs tissés, un hommage aux richesses culturelles du continent. Pour cette 29ème édition, le FESPACO célèbre ces identités plurielles qui s’expriment à travers le cinéma, mais aussi à travers la musique, la danse, le théâtre et la mode. Chaque tissu raconte une histoire, chaque motif nous transporte dans une région spécifique : le Bogolan malien, le Kenté ghanéen, le Faso Danfani, le Koko Dunda burkinabè ou les boucles d’oreilles à motif masaï ou zoulou, témoignent de la vitalité et de la diversité de nos cultures. Chaque tissu africain, chaque motif, chaque couleur porte en lui une symbolique profonde, liée à l’histoire des peuples>>, explique Gideon Vink.

 

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