Les files étaient longues ce jour. Et pour cause, à l’appel du Conseil national de l’économie informelle (CNEI), les commerçants et commerçantes qui travaillent à leur propre compte sont sortis massivement.
Ce mardi 19 novembre 2024 a connu à la Chambre de commerce de Ouagadougou l’enrôlement des commerçants et commerçantes pour le Régime assurance maladie universelle (RAMU).
Selon le ministre d’Etat, ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma BAZIE, la loi 060-2015 a mis en place le RAMU. Mais c’est grâce à la volonté affichée du Chef de l’Etat qui »en deux ans six décrets aient été pris pour operationnaliser davantage ce régime.
Et de rappeller que le RAMU est une politique publique inscrite dans le Plan d’Actions pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD). C’est, selon le ministre une victoire du peuple sous le leadership du Chef de l’Etat et de son gouvernement. Et de renchérir que,’il s’agit là d’un engagement du Gouvernement en faveur de la santé des populations. Elle vise à lever les barrières financières d’accès aux soins de santé au Burkina Faso.
La nécessité d’une bonne gouvernance dans la gestion du RAMU a été rappelé par l’ex syndicaliste devenu ministre.
Pour les commerçants du secteur informel, il faut débloquer 4 000 francs CFA par mois. Soit la modique somme de 48 000 francs CFA par an.
Une grande faveur car les membres de la famille bénéficie de l’adhésion du Père de famille.
Pour l’immatriculation, ces commerçants et commerçantes apporte leur Carte nationale d’identité Burkinabè (CNIB), leur passeport et une photocopie non légalisée de leur extrait d’acte de naissance pour les nationaux. Les étrangers vivant au Burkina Faso doivent disposer d’une photocopie non légalisée de la carte consulaire ou du passeport en cours de validité.
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Camille OUEDRAOGO
