Afin de se faire entendre, les travailleurs de la société COTRASIS en collaboration avec quelques responsables de la veille citoyenne ont tenue ce jeudi 7 novembre 2024 à Ouagadougou une Sit-in sur l’avenue Pascal Zagré en direction de l’ambassade du Maroc.
En effet, un conflit oppose la société Marocaine « Fenie brossette », à celle de COTRASIS.
En rappel, depuis 7 ans, la société COTRASIS avait commandé des véhicules de type remorques à la société marocaine « Fenie Brossette » qui lui aurait livré dès véhicules de mauvais qualités qu’elle avait fait adapter pour les transports de marchandises.
Malheureusement l’usage de ces camions n’a pas été sans conséquence, car ces véhicules non adapté à ce type de transport à causé de nombreux dégâts, tant matériels qu’en en vie humaine.
La justice ivoirienne par le biais de la cour de cassation a tranché en faveur de la société COTRASIS et la société Marocaine devrais payé la somme de deux milliards en terme de dédommagement.
Et depuis 7 année les ayant droit ne sont toujours pas entré en possession de leur dû.
Selon Amadé Compaoré concepteur de Wayignans, « le Sit-in d’aujourd’hui marque le 8em, nous avons remis notre doléances à qui de droit et si d’ici là rien n’ est fait, nous allons venir déposer les 20 véhicules devant l’ambassade, car pour nous, cela représente une mauvaise foi.
Deux milliards n’est pas la mer à boire pour cette société» a t-il laissé entendre.
Idrissa Tondé est le frère aîné de Barthélémy Tondé décédé par accident suite au décrochage de l’un des véhicules commandé. Selon lui, c’est un abus de pouvoir de cette société marocaine, sinon ce problème serait déjà connu son dénouement. «Le décès de mon frère a causé celui de notre papa par crise. Depuis son départ prématuré, tout est compliqué, ces enfants sont là aucun ne va à l’école. Nous demandons à la justice de nous aider afin que nous puissions entrer en possession de ce qui reviens à la famille en terme de dédommagement». Vivement qu’il y ait plus de respect pour la personne humaine!
#cotradis
#mouvementdhumeuracotradis
Fulbert ZEMBA
