C’est ce 25 octobre 2024 que s’est ouverte la cérémonie d’ouverture solennelle du Salon international d’artisanat, d’art de Ouagadougou ( SIAO). Placée sous le thème <<……>>, elle a regroupé un parterre d’artisans, de commerçants, d’invités et de simples participants et participantes au siège du Salon à Ouagadougou.
En l’absence du chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, c’est le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Gnaniodem PODA qui l’a représenté. D’entrée, le Patron du département Commerce a salué la pertinence du thème de cette édition. Il a par ailleurs relevé que les artisans, de part la vente de leurs œuvres font rentrer des devises dans les régies de recettes de nos États. Aussi l’implication de la jeunesse justifie le dynamisme du secteur.
Quant au parrain de cette 17e édition du SIAO, Dr Ousmane BOUGOUMA, Président de l’Assemblée législative de Transition ( ALT), la force de l’entreprenariat dans un domaine comme l’artisanat peut être un facteur réside dans sa capacité à créer de l’emploi. Une démarche salutaire pour le Burkina et en au-delà l’Afrique.
En effet, contribuant à plus de 20% dans le Produit intérieur brut (PIB) du continent, ce secteur emploie 60 millions de personnes majoritairement des jeunes.
Ainsi, l’artisanat se positionne comme un puissant levier pour la lutte contre le chômage, selon le Président du Faso.
Du discours du Chef de l’Etat lu par le ministre du Commerce, il ressort que des mesures ces deux dernières années ont permis de dynamiser davantage l’artisanat dans notre pays. Au nombre de ceux-ci, la labellisation des produits artisanaux comme le Koko Dunda, le Faso Dan Fani, le chapeau de Saponé, le beurre de karité et le poulet bicyclette).
Les journées dédiées au consommer local et à l’engagement patriotique, du port obligatoire du Faso Dan Fani et du Koko Dunda à l’occasion des cérémonies officielles sont autant de preuves d’une volonté politique depuis le sommet.
Ernest BONDAONE
