« Un athlète qui parcours 200 mètres plat et un autre qui fait la même distance avec des haies ne fournissent pas les mêmes efforts« , voici comment résume avec le savoir-faire et la maestria qu’on le connaît le douanier et expert de l’organisation mondiale de la Douane ( OMD) Patrick YAMEOGO.
Cette image à elle seule résumé bien la galère des acteurs du transport sur les axes d’entrée dans notre pays. Aussi bien également elle campe l’objectif de cet atelier régional qu’a organisé l’observatoire pour la célérité des opérations douanières au Burkina Faso ( OCOD-B.F) les 17 et 18 octobre 2024 à Ouagadougou. Placé sous le thème<<Régime général des importations et exportations au Burkina Faso et facilitation des échanges>>, cet atelier à regroupé les cadres de l’administration publique intervenant dans ce secteur mais aussi des acteurs terrains dans la salle de conférence de la Direction générale des Douanes (DGD).
À la cérémonie d’ouverture, Robert Kotogom, Colonel des Douanes et Président de l’OCOD s’est réjoui de la mobilisation des acteurs. Lesquels a t-il rassuré quant à la ferme volonté de l’institution qu’il dirige à faire changer positivement les indicateurs. L’OCOD veut réunir dans une synergie gagnant-gagnante l’ensemble des acteurs pour une fluidité dans les affaires. Son Institution est déjà sur les chantiers car, ce sont au total 167 saisines formelles et plus de 400 saisines spontanées de jour comme de nuit qui sont à son actif. Des audiences auprès de la Direction générale des Douanes, des partenaires sociaux et de toutes les autres parties prenantes ont été initiées en une année et demie d’existence. Le plan d’action élaboré et la stratégie de communication viendront donner plus de visibilité à l’OCOD mais aussi renforcera son opérationnalisation.
Le Conseiller technique du ministre de l’Economie, Souleymane NABOLE a relever que la composition de l’OCOD est déjà un atout considérable dans la résolution des problèmes rencontrés par les importateurs et exportateurs. L’OCOD a la spécificité d’intégrer les structures étatiques mais aussi le secteur privée. C’est dit-il une belle alchimie inclusive qui augure des lendemains meilleures.
Au total ce sont 14 communications prévues pour éclairer la lanterne des acteurs et les pousser à opter pour plus de célérité et de fluidité dans le commerce au Burkina Faso.
Cet atelier a bénéficié du soutien technique et financier de la Banque mondiale. La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso ( CCI-B.F), le port autonome de Lomé, de la Direction générale des Douanes…sont des partenaires qui ont contribué à rehausser l’éclat de cet atelier qui a fait salle comble pour les acteurs du domaine.
En rappel, l’atelier tenu à Ouagadougou a pour but de sensibiliser les acteurs du commerce extérieur sur les règles et procédures en matière d’ importation et d’exportation de marchandises, ainsi que des mesures de facilitation en vigueur au pays afin de développer le civisme fiscal et améliorer le climat d’affaires pour un meilleur recouvrement des droits et taxes.
Camille OUEDRAOGO