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Du 8 au 11 juillet dernier, les promoteurs du projet de d’études et de recherches en " journalisme et conflits ", les représentants des radios communautaires, les universitaires, les communicants, journalistes et formateurs des hommes de médias se sont réunis à l’Institut universitaire de formation initiale et continue (IUFIC) de l’université Ouaga 2. Ils ont à l’occasion jeté les bases de la future formation en journalisme et conflits et relever les enjeux liés à l’institution d’une telle formation dans le paysage médiatique burkinabè.

Ils sont des acteurs avertis de la question des conflits dans leur pays. Aussi occasion leur a alors été donné de se prononcer à l’IUFIC, institut sensé abriter les formations à partir de l’année 2020. Il s’est agi de faire des propositions en vue de la formulation d’un projet de formation en "Journalisme et conflits".
Cinq jours durant les spécialistes et hommes de médias vont faire des propositions concrètes en vue de mieux élaborer les contenus du projet.

Dans sa mot introductif, Pr Mamoudou TOE, Directeur de IUFIC, a salué le choix de sa structure pour abriter la formation. " Au nom du président de l’Université Ouaga 2, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue et de vous traduire toute ma satisfaction pour le choix de IUFIC pour abriter les formations des journalistes radios et des futures doctorants ", a-t-il indiqué.

Dr Marie-Soleil FRERE, enseignante à l’Université et la coordinatrice du projet au Sud du projet a souligné qu’" il s’agit de produire une expertise locale pour gérer de façon efficiente les conflits dans les zones où les journalistes ont parfois des insuffisances pour couvrir de façon efficacement les évènements ".

Dr Lassané YAMEOGO, Coordonnateur Sud du projet a relevé que les journalistes rencontrent des difficultés à couvrir des actualités liées à l’extrémisme violent ou au terrorisme. Aussi pour que les populations assouvissent leur soif de l’information, elles sont obligées de se tourner vers d’autres médias non classiques et non professionnels. Dans ces médias pullulent des " fake news " ou encore des informations non fondées.

Le projet en lui-même commence en 2020 et va concerner d’abord deux groupes. L’on aura d’une part un groupe composés des responsables de médias communautaires, des communicants et d’autres parts des étudiants qui bénéficieront de bourses pour des formations doctorales d’une durée de quatre (04) ans après sélection sur le terrain.

Le Certificat vise à long terme à délivrer au moins 50 certificats et aussi à faire soutenir les deux étudiants inscrits en thèse. Les participants ont aussi souhaité que le pôle de référence repose sur un modèle économique pérenne et dispose d’un plan pluriannuel de financement et de développement.
La charte collective sortie de ces travaux a été de façon consensuelle agréée par les parties prenantes. Camille OUEDRAOGO.

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