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NOTRE COMBAT

Les chiffres d’organes de presse au Burkina Faso n’encouragent pas toujours à la création d’un nouveau canard. Les titres sont multiples, les approches diverses. Pire, dans l’arène, il y a des Gladiateurs sans merci. Et la divergence des écoles se font sentir dans les écrits et les combats politiques à fleurets mouchetés.
Et pourtant, malgré des efforts, les indicateurs de développement restent au rouge dans notre pays.

Les chantiers de développement restent encore, peu ou non défrichés. Dans la partie Nord de notre pays, le Burkina est loin d’être émergent. Il balbutie encore dans sa plaidoirie pour la thèse développement.
Au Sahel plus précisément et dans d’autres endroits du pays, des fils de la République contestent leur appartenance à la mère-patrie et ne se retrouvent pas ou peu dans les politiques de développement. A leur corps défendant, ils épousent des combats qui pourraient mettre à mal le vivre-ensemble national. A ce scenario apocalyptique déplorable, s’ajoute une insécurité héritée de la géostratégie et géopolitique internationale et couvée par un extrémisme violent local aux entournures insaisissables.

Dans un tel contexte, créer un journal avec ses maigres convictions, avec ses aspirations, n’est pas chose aisée. C’est même tentative risquée ! Pourtant par éducation et sans doute aussi par formation professionnelle, l’adversité passe non pas toujours comme un ennemi mais comme un allié. Les périodes d’adversité révélant les Grands hommes.
Il est une conviction forte pour nous, l’humilité est la première qualité de l’apprenant et elle doit se cultiver dans un esprit d’ouverture à la Sagesse des autres. Oui, il faut se nourrir aussi de la Sagesse des autres ! Ce journal nous entrevoyons son avenir en partageant avec autrui notre vision. S’exprimer sans gans, laisser partager aussi les stratégies d’autrui ne peut qu’apporter une touche dans la mosaïque du paysage politique et socio-économique de notre pays.

Notre conviction est tout faite, le développement est une chose si chère qu’il ne peut être confié qu’aux seuls ouvriers de la plume.
Aussi, Le Soleil puis www.lesoleil.bf est une vision, une aspiration à découvrir le meilleur de nous-même par l’autre. Pourquoi donc Le Soleil alors que des noms locaux foisonnent ? Rien que pour la ténacité, l’endurance de cet astre… Toutefois, les sous-activités de notre SARL porte des dénominations diverses en rapport avec le Soleil (Windiga, Astre…). Le Soleil a des géniales qualités. Lorsqu’il est Zénith, le soleil dompte. Il domine les têtes, il survole le train-train quotidien. Il rayonne, il est dominateur.

Pour tout le monde, le soleil brille. Il ne distingue pas l’autochtone de l’allochtone, ni encore le riche du pauvre. Le chrétien, le mécréant, l’inculte : pas distinguo !
Le Soleil a une capacité d’endurance jamais égalée. Il poursuit sa course sans jamais se fatiguer, sans jamais broncher en se plaignant. Pas de plaintes contre le créateur encore moins contre ses créatures diverses.
La boule astrale est dotée de qualités d’obéissance. En même temps aussi de Fidélité au Dieu-créateur, qui dans la majeure partie de nos cultures, est le concepteur de l’univers.
Sorti de la nuit, le soleil donne et suscite un sentiment général de bien-être. C’est pour ces seules raisons que le nom du journal est « Le Soleil ». Notre voulons apporter notre pierre contributive à la construction de cette nation forte afin qu’elle devienne plus démocratique et plus libre.

Ainsi donc, le journal n’a aucun lien avec le quotidien sénégalais du même nom. Encore moins avec des organes de presse au niveau locale qui ont une similitude de dénomination. Aucun lien avec une corporation politique quelconque.
Une corporation politique nous appuie-t-elle ? Non ! Mais nous parlerons de politique que l’on ne se trompe pas ! En effet, la politique reste l’art de la gestion de la cité et les animateurs de ce nouveau canard ne peuvent que s’inscrire dans les « combats justes du moment ». Ces combats se situent dans les raisons qui prévalent aux retards de l’Afrique de façon générale et du Burkina Faso particulièrement. Nous allons mener le combat dans l’arène quand il s’agira surtout d’ « ajouter la terre à la terre » ou encore de « tourner la plume dans la plaie » comme le disait le journaliste Albert LONDRES au risque parfois de choquer. Nous sommes confiant car nous ne sommes pas seuls. Nous serons ensemble, vous et nous pour ce combat. Alors bonne lecture et nous attendons vos contributions à nos combats justes.
Roger SAWADOGO

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« Il est malheureux que les gens ne voient que les différences qui les séparent. S'ils regardaient avec plus d'amour, ils discerneraient surtout ce qu'il y a de commun entre eux, et la moitié des problèmes du monde seraient résolus. " (Paulo Coelho) »