Festival des médias
FIRAF fait la différence à Bobo-Dioulasso
OUATTARA Abdoulaye, Commissaire général du FIRAF
Le Festival International des Radios d’Afrique Francophone (FIRAF) a tenu tous ses paris. Il a su réunir dans une symbiose agréable des hommes de médias, des Forces de défense et de sécurité (FDS), des élus locaux, des coutumiers autour de la problématique de la lutte contre le Terrorisme. Sans langue de bois, les acteurs de développement de l’Afrique se sont parlé pour mieux contribuer au développement des communautés.
WAMECO, organisatrice de l’évènement a mis les petits plats dans les grands pour que la fête des communicateurs soit belle. En effet, du 11 au 13 février 2019 à la Maison de la Culture de Bobo-Dioulasso, le Festival International des Radios d’Afrique Francophone (FIRAF) en partenariat avec Reporters Solidaires en France a battu son plein.
La première édition de ce festival destiné aux journalistes issus des radios d’Afrique Francophone a eu pour thème : « Radio et lutte contre le terrorisme : responsabilité sociale et obligations professionnelles du journaliste ».
L’Afrique en général et le Burkina en particulier connait depuis plusieurs décennies le pluralisme radiophonique qui a donné aux citoyens un espace d’expression. Comment utiliser de façon efficiente la communication dans un contexte de lutte contre le Terrorisme ?
L’occasion faisant le larron, la journée mondiale de la radio a été célébrée le 13 février entre confrères. Il est de notoriété que malgré la naissance de nouveaux médias, la radio reste et demeure le média de Masse. C’est pourquoi l’accent a été mis sur les radios situées dans des zones de conflits.
A la cérémonie d’ouverture, le 11 février, Christine Cognat, Responsable de Reporters Solidaires a tenu à souligner que les hommes de médias ne doivent pas être des relais des terroristes. Reprenant les propos d’un spécialiste en communication, elle déclare en substance que la cible des terroristes, c’est moins ceux qu’ils tuent mais ceux qui observent, voient, analysent les dégâts causés par ceux-ci.
Le 13 février, les directeurs des radios La Voix du Soum de Djibo et de Tombouctou ont échangé sur les difficultés qu’ils éprouvent à diffuser des émissions et sur le management des hommes de médias surtout dans ce contexte général d’insécurité. « Généralement, ce sont des personnes à la psychologie fragile qui deviennent des recrues des groupes armés terroristes », a déclaré le Directeur de la Radio de Tombouctou.
Hyacinthe SANOU, spécialiste en communication a insisté au cours de sa communication le 13 février, jour j de la journée mondiale de la radio sur la nécessité de la formation. « Cela a le mérite de minimiser au maximum les dérives, surtout dans un contexte d’insécurité ».
C’est un Commissaire général du Festival, Abdoulaye OUATTARA comblé qui a convié les festivaliers à se dire les douloureux au revoir sous les sonorités de l’Ensemble artistique de Bolomakoté.
Camille OUEDRAOGO www.lesoleil.bf

Articles populaires
Directeur de publication

>> Notre équipe

Proverbe Le vivre ensemble
« Il est malheureux que les gens ne voient que les différences qui les séparent. S'ils regardaient avec plus d'amour, ils discerneraient surtout ce qu'il y a de commun entre eux, et la moitié des problèmes du monde seraient résolus. " (Paulo Coelho) »
