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La conférence de presse de lancement de l’album « dieu puissant » de Sœur Nicole KABORE s’est déroulée le dimanche 16 février 2020 à la chapelle du Collège catholique La Salle de Ouagadougou. Elle consacre une fois de plus un album coloré témoignant de l’adoration de la religieuse à son Dieu créateur.
Publié le 17 février 2020.

Un album multicolore ! C’est le moins que l’on puisse dire de la nouvelle galette musicale de la sœur Nicole KABORE. Un album mêlant des genres musicaux comme le « coupé-décalé », le « warba », le « n’dombolo ». L’album est chanté en plusieurs langues : latin, mooré, lingala, italien, français…
Le titre phare de l’album est « Zunoog soab la yamba », titre concocté à l’occasion des 25 ans de la proclamation de Marie POUSSEPIN comme Bienheureuse par le Saint pape Jean Paul II le 20 novembre 1994. L’artiste-religieuse Nicole rend hommage à la Fondatrice de sa Congrégation. Il est accompagné d’un clip lui-même très colorée car la sœur rend hommage au travail des sœurs de sa congrégation dans maintes pays d’Afrique. « Je rends grâce à Dieu pour cette reconnaissance de l’Eglise qui valorise ainsi sa vie et ses œuvres (ndlr, parlant de la fondatrice de sa Congrégation) ». Et à la détentrice du Kundé de déclarer que son œuvre n’aurait pas été autant riche et fructueuse sans le soutien de sa congrégation. Des membres de cette congrégation qui le lui ont si bien rendu cette marque de reconnaissance pendant la cérémonie de dédicace qui a vu une prestation musicale de la sœur aux côtés de ses consœurs. Des pas de N’dombolo, coupé-décalé, warba, wiré…ont été esquissé par les sœurs et des fans de l’artiste.

L’album comporte en tout huit titres dont « Dieu tu es mon Dieu », « Tu es digne de louange », « Jesus m’a guéri », « Gloria », « Jesus la rawa », « Beem ka Yôodo », « victoire à l’agneau », « zunong soab la yâmba ». Si on peut penser que la sœur Nicole est excessivement extravertie de par ses emprunts de genres parfois « profane », on peut remarquer cependant que la contemplation est au cœur de ses chants. Elle répond ainsi à cette devise de l’ordre dominicain auquel elle appartient : « Contemplata aliis tradere » à savoir « contempler et porter aux hommes les fruits de la contemplation ». C’est sans doute ce qui la faire dire dans la présentation d’un des titres de son album « Gloria », « emprunter les paroles des anges quand dieu s’est fait homme et est venu sur terre n’est que grâce pour moi ».
« Le chant est pour elle un puissant moyen pour faire passer quelques leçons difficiles. Grâces aux jeux de mnémotechniques, elle parvenait à faire intéresser des notions complexes (pour ceux qui les considéraient ainsi) à ceux qui en éprouvaient les difficultés. Donner une leçon de morale sur l’hospitalité par un refrain ainsi qu’une formule mathématique résumée en refrain est vite mémorisée et restituée », peut-on lire dans son Press book.
Sœur Nicole est religieuse de la Congrégation des Sœurs de la Charité dominicaine de la Présentation de la Sainte Vierge, fondée en 1696. Elle détentrice d’un Kundé de la meilleure musique religieuse 2019 et a à son clip 15 clips. Elle est enseignante, artiste-musicienne, slameuse.
Roger SAWADOGO

Qui est Sœur marie POUSSEPIN ?

Marie Poussepin, Bienheureuse catholique
Issue d’une vieille famille de notables parisiens (procureurs, conseillers, secrétaires du roi, etc.) remontant au XVe siècle, Marie Poussepin naît le 14 octobre 1653 à Dourdan en Pays Chartrain. Elle est la fille de Claude Poussepin qui est bonnetier et propriétaire terrien à Dourdan, possède une fabrique de bas de soie à l’aiguille, et de son épouse, née Julienne Fourrier. Elle est l’aînée d’une fratrie de quatre enfants, dont un frère, Claude (1665-1735). Son père Claude, après la mort de sa femme, s’endette pour tenir son rang social. En 1679, on menace de saisir ses biens ; il s’enfuit en laissant sa fille et son fils se débrouiller seuls avec les dettes. Marie fait lever la saisie et s’occupe de la fabrique familiale adonnée au travail de la soie, dont elle fait l’une des principales entreprises de France, l’une des plus avancées sur le plan social. Au moment où l’industrie de la soie périclite, elle mise sur la laine de la région. Elle apprend par un oncle qu’un pasteur anglais avait inventé un métier à tricoter les bas. En effet, le premier métier à tricoter les bas fut inventé, en 1589, par l’Anglais William Lee. Colbert en a fait venir un près du Bois de Boulogne : à l’instigation de Colbert, le Nîmois Jean Hindret passe en Angleterre, réussit à examiner quelques métiers, et parvient à graver dans sa mémoire tous les détails du mécanisme, avec une telle fidélité, une telle précision que, de retour en France, il a pu les faire reconstruire, pièce à pièce. Reconstruite, l’une de ces machines est prudemment renfermée dans le château abandonné de Madrid, à Neuilly, construit jadis pour François Ier. Jean Hindret et Blaize forment là un petit nombre d’ouvriers bientôt réunis par le Roi en une société commerciale. Marie en achète quatre, à crédit.
Ainsi elle est la première à introduire le métier à tricoter les bas de laine, et, en 1685, l’atelier Poussepin est le seul en France à faire des bas avec un métier, et forme des générations d’apprentis. En 1702, Dourdan, grâce au zèle de la demoiselle, est la deuxième ville de France pour le tissage des bas de laine. Dans la foulée, Marie entreprend de révolutionner l’apprentissage. Elle prend des jeunes entre 15 et 22 ans, qu’elle s’efforce de « garder du libertinage » et fixe une production hebdomadaire minimale : quatre paires de bas, non payées. Mais tout ce que l’apprenti fait en plus est largement rémunéré.
En même temps que sa responsabilité de chef d’entreprise, Marie Poussepin est très engagée dans une fraternité de charité de son village, puis dans une fraternité du Tiers Ordre Dominicain, en 1693. Dans ces groupes, Marie devient rapidement responsable par le zèle qu’elle apporte à visiter les malades, les veuves, les mendiants. Elle est donc présente sur les deux volets de la charité : l’économie et la compassion.
En 1994, à la demande de la supérieure générale de Tours, un santon à l’effigie de Marie Poussepin est créé par Jacques Cassegrain, fabriquant de santons à Janville (Eure-et-Loir). Le santon la représente serrant contre son cœur trois épis de blés, symbole de la plaine de Beauce avec à sa droite une fillette tenant entre ses mains un livre, pour rappeler l’enseignement donné aux jeunes filles de la région et à sa gauche, un pauvre malade dont le regard est tourné avec elle.
En 2016, le conseil du quartier Saint-Lambert dans le 15e arrondissement de Paris choisit de baptiser Jardin Marie-Poussepin le jardin public situé au 232 rue Lecourbe et aménagé depuis 2013 à la suite de d’une opération immobilière.
La ville d’Auneau et 30 villages associés en Eure-et-Loir ont mis leur paroisse sous le patronage de Marie Poussepin.
Source : Wikipedia.

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