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publier le 15 février 2020
La situation environnementale est très préoccupante dans la commune de Djibo.
En effet avec la concentration massive de la population déplacée dans cette commune estimée environs à près de 186 883 habitants dont 40 563 femmes en fin janvier 2020 (source DPASNAH), associée à la population hôte, on constate une forte demande en bois de chauffe.

Quotidiennement on assiste impuissant à la dégradation de la flore jadis composée d’arbuste épineux de type soudano-sahélien par des dizaines de femmes, notamment les déplacées internes pour usage de bois de chauffe pour certaines et de toitures pour d’autres.
Les arbustes et autres repousses sensés contrer l’avancée progressive du désert qui menace depuis des générations sont détruits à tort ou à raison.
Malgré le risque encouru par ces dernières (menaces physiques, tentatives de viols…) ces « braves femmes » prennent d’assaut en file indienne tous les matins la route pour leur sport favori.
Interrogées, certaines femmes disent être conscientes de la gravité de leur action sur la nature mais ne le font pas de gaieté de cœur car elles n’ont aucune activité capable de leur générer un revenu pour faire face à certains besoins quotidiens tels que l’achat de l’eau, moudre le céréale et payer le bois de chauffe…
Cette pratique si elle n’est pas stoppée à temps, risque de porter gravement un coup dur à l’environnement qui en pâti déjà.
Il est temps que l’État, les collectivités territoriales, les OSC et les partenaires humanitaires conjuguent les efforts à travers des plateformes de réflexions sur cette préoccupation en soutenant soit des actions de formations et/ou d’accompagnement des femmes chefs de ménage à la construction des foyers améliorés en terre cuite comme sous la révolution ou l’acquisition de foyers rumdé ou encore la subvention pour l’acquisition du gaz butane.

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